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Photo du rédacteurSophie BOICHEROT

Zoom sur la respiration : quand le diaphragme s'emmêle



Mécanismes de la respiration :

La respiration repose sur un muscle principal : le diaphragme. Ce muscle en forme de parachute s'insère sur le sternum, les côtes et les vertèbres et sépare le tronc en 2 parties : le thorax (contenant principalement les poumons & le cœur) & l'abdomen (avec surtout le système digestif & urinaire).

En se contractant, le muscle s'abaisse, ce qui va augmenter le volume du thorax : les poumons peuvent alors se remplir d'air. C'est l'inspiration.

Lorsque le muscle se relâche, il remonte et vient comprimer le thorax : les poumons chassent l'air. C'est l'expiration.


Particularité du diaphragme :

Lors de l'inspiration, les viscères abdominaux sont compressés . A l'expiration, l'abdomen retrouve son volume initial. Le diaphragme fait un véritable massage pour les intestins.

Ce muscle livre passage à beaucoup d'éléments importants : l'aorte, la veine cave inférieure, l'œsophage, le muscle psoas & carré des lombes…

La respiration est à la fois involontaire & volontaires. Il est tout à fait possible de travailler son diaphragme, soit en le contractant soit en le massant par des exercices spécifiques de respiration (apnées, grandes inspirations...). Nous contractons notre diaphragme environ 20 000 fois par jour !


Intérêt du traitement du diaphragme en ostéopathie :

Si le diaphragme ne se contracte pas correctement, c'est à la fois la respiration, la digestion, la circulation sanguine et la mobilité globale du corps qui peut en pâtir.

¤ Le patient peut se sentir limité dans son inspiration ou son expiration, avoir le souffle court ou un manque d'endurance.

¤ Au vu de ses insertions, le patient peut souffrir de douleurs au niveau des côtes, du bas du sternum, du milieu du dos ou des lombaires.

¤ Par le passage musculaire, les mouvements de hanche (par le psoas) et/ou du tronc (par le carré des lombes) peuvent être limités. ¤ Par manque de massage, la mobilité intestinale peut se retrouver perturbée avec par exemple un ralentissement du transit, des spasmes ou des ballonnements.

¤ Par le passage de l'œsophage, des reflux gastro-oesophagiens peuvent apparaître.

¤ Des contractions successives & involontaires produisent le phénomène de hoquet.

¤ Si le diaphragme ne fait pas correctement son travail, ce sont les muscles inspiratoires accessoires qui prennent le relais. Ce sont principalement les muscles scalènes, situés dans le cou. Au lieu d'ouvrir le thorax en horizontalisant les dernières côtes, ce sont les 2 premières côtes qui vont s'élever pour augmenter le volume du thorax. La respiration est dites haute, uniquement thoracique. Ces muscles ne sont pas aussi endurant que le diaphragme et leur sollicitation répétée pour inspirer peuvent entraîner des douleurs cervicales.

¤ Il y a tout un intérêt psychosomatique à travailler son diaphragme. Quand on a "besoin d'air", quand on se sent "à bout de souffle", qu'on "suffoque", les somatisations peuvent logiquement se loger au niveau du diaphragme. Pour prendre un "grand bol d'air", mieux vaut avoir un diaphragme efficace !




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