Dès qu'un traumatisme survient comme une cheville qui se tord, un mal de dos fulgurant, il est tentant de sauter sur la boîte d'anti-inflammatoire. Or, lorsque le processus d'inflammation se met en place, il est important de laisser le corps faire son travail. Prendre des anti-inflammatoires trop rapidement bloque le processus inflammatoire naturel et empêche la réaction d'aller jusqu'au bout et surtout, de revenir à un état initial. Les molécules anti-inflammatoire de notre corps envoient des signaux aux cellules environnantes et au système nerveux central pour mettre en place les barrières nécessaires et demander les réactions appropriées face au changement d'état du tissu. Lorsque les cellules ont réceptionné le message et se sont réarrangées pour solutionner le problème, les agents anti-inflammatoires vont alors envoyer un nouveau message : stopper la lutte contre l'inflammation, reprendre le fonctionnement initial. Si on empêche cette transmission, il y a des risques pour que la douleur et l'inflammation s'entretiennent, qu'elles deviennent chroniques. En conclusion, une courte et intense réaction inflammatoire accélère la guérison.
Dans les 3 premiers jours de l'inflammation, il est préférable d'utiliser du froid (car anti-douleur) ou l'alternance chaud/froid (pour le drainage lymphatique, la réduction des oedèmes).
Donc dans les 3 premiers jours suivant un traumatisme, pas d'anti-inflammatoire !
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